Proteste um die Transformation der Stadt. Zur Geschichte und Gegenwart links-libertärer Politik in Marseille und Hamburg

dc.contributor.corporatenameKassel, Universität Kassel, Fachbereich Architektur, Stadtplanung, Landschaftsplanung
dc.contributor.refereeKeller, Carsten (Prof. Dr.)
dc.contributor.refereeMazzella, Sylvie (Prof. Dr.)
dc.date.accessioned2020-02-17T10:29:13Z
dc.date.available2020-02-17T10:29:13Z
dc.date.issued2018
dc.identifierdoi:10.17170/kobra-20200108907
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/123456789/11461
dc.language.isoger
dc.rightsNamensnennung-Nicht-kommerziell 3.0 Deutschland*
dc.rightsNamensnennung-NichtKommerziell-KeineBearbeitung 3.0 Deutschland*
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/de/*
dc.subjectSoziale Bewegungenger
dc.subjectProteskulturger
dc.subjectStadtpolitikger
dc.subjectGentrifizierungger
dc.subjectMarseilleger
dc.subjectHamburgger
dc.subjectmouvements sociauxfre
dc.subjectculture protestatairefre
dc.subjectpolitique urbainefre
dc.subjectgentrificationfre
dc.subjectMarseillefre
dc.subjectHambourgfre
dc.subject.ddc300
dc.subject.swdHamburgger
dc.subject.swdMarseilleger
dc.subject.swdGentrifizierungger
dc.subject.swdSoziale Bewegungger
dc.subject.swdProtestbewegungger
dc.subject.swdKommunalpolitikger
dc.titleProteste um die Transformation der Stadt. Zur Geschichte und Gegenwart links-libertärer Politik in Marseille und Hamburgger
dc.typeDissertation
dc.type.versionpublishedVersion
dcterms.abstractIn Hamburg schließen sich im Sommer 2009 eine Vielzahl links-libertärer Initiativen zu einem breiten politischen Netzwerk zusammen. Neben der Zurückweisung einer als unternehmerisch und sozial ungerecht kritisierten Stadtpolitik verbindet das Netzwerk die kollektive Forderung nach einem Recht auf Stadt. Marseille und seine Region wird kurze Zeit später europäische Kulturhauptstadt 2013. Trotz der breiten Ablehnung, die dieses Großereignis als Baustein einer langjährigen Strategie innerstädtischer Aufwertung erfährt, kommt es hier zu keinen größeren links-libertären Protesten. Wie lässt sich in den beiden Partnerstädten das Zustandekommen bzw. Ausbleiben urbaner Proteste und Vernetzungsprozesse erklären ? Ausgehend von dieser Frage sollen im Verlauf der Arbeit diverse externe und interne Faktoren eingeführt werden, die entscheidenden Einfluss auf die Entstehung und Kontinuität einer politischen Kultur des Protests nehmen. Im ersten, historischen Teil wird dabei die Entwicklung und der Charakter lokaler und nationaler Arbeiterkämpfe in den Blick genommen, die Beziehungen zwischen diversen Gewerkschaften, linkspolitischen Parteien und nicht-institutionellen Akteuren, die Rolle des Nationalstaats auf die politischen und sozialen Entwicklungen der beiden Städte und schließlich die spezifischen Konfliktfelder und Bedrohungslagen, die sich vor dem Hintergrund der wirtschaftlichen Entwicklung allgemein und stadtpolitischer Großprojekte im Besonderen entfalteten. Der zweite Teil bezieht sich auf die politische Gegenwart der beiden Städte und verschiebt den Blick sukzessiv von einer makrosoziologischen Perspektive auf die ethnografische Beschreibung und Analyse politischer Mobilisierungsprozesse auf mikrosoziologischer Ebene. Eine solche Strukturierung bereitet die Prämisse vor, dass politische Proteste und urbane Kämpfe weder ex nihilo, noch spontan entstehen, sondern an zurückliegende Kämpfe anknüpfen und auf bestehenden materiellen sowie immateriellen Infrastrukturen aufbauen. Inwieweit lässt sich in den beiden Städten die Herausbildung und Verstetigung einer links-libertäre Kultur des Protest beobachten ? Darunter ist ein komplexes Ensemble an sozialen Vertrauensverhältnissen und lokalen Protesttraditionen zu verstehen. Sogenannte broker vermitteln zwischen verschiedenen sozialen Gruppen und Interessen und ermöglichen die Zirkulation von spezifischen Kompetenzen und Ressourcen. Übergeordnete Deutungsrahmen rücken gemeinsame Anliegen und Ziele in den Mittelpunkt und schaffen neue Handlungsoptionen. Geteilte Identitäten, der Einsatz von Emotionen (Spaß, Freude, Unterhaltung), der Verweis auf den Erfolg zurückliegender Kämpfe und der damit zusammenhängende Glaube, die eigenen Lebensumstände aktiv gestalten zu können, all dies wirkt sich entscheidend auf das Mobilisierungspotential links-libertärer Gruppen aus. Methodisch stützt sich die historische Gegenüberstellung politischer Proteste sowie der wirtschaftlichen, sozialen und politischen Entwicklung der beiden Städte auf einen breiten Korpus wissenschaftlicher Arbeiten und offizieller Quellen. Die Auseinandersetzung mit der Entstehungsgeschichte des Hamburger Recht auf Stadt-Netzwerks komplettiert diesen Ansatz durch qualitative Experteninterviews. Die Untersuchung links-libertäre Proteste in der Marseiller Innenstadt und an dessen Peripherie ist stark ethnografisch geprägt und basiert auf einer teilnehmenden, aktivistisch geprägten Beobachtung langjähriger Mobilisierungsprozesse.ger
dcterms.abstractA Hambourg, été 2009, de nombreuses mobilisations contestataires gauches-libertaires se fédèrent contre la politique de la « ville croissante » et revendiquent le droit à la ville. En 2013, Marseille et sa région emportent le titre de Capitale européenne de la Culture. L'événement est avant tout perçu comme une stratégie de reconquête urbaine par les réseaux gauche-libertaires. Néanmoins, il n'y surgit pas de contestation. Comment, dans ces deux villes jumelées, peut-on expliquer l’émergence ou l’absence de mobilisation gauche-libertaire ? À partir de cette question, divers facteurs internes et externes seront débattus qui façonnent la genèse et la continuité d’une culture contestataire. La première partie, historique, s'intéresse au développement des luttes sociales à l’échelle des deux villes et des deux pays. Comment s’articulent les relations entre syndicats, partis de gauche et acteurs non-institutionnels ? Quelle influence ont les états sur le développement politique, économique et social de Marseille et de Hambourg ? Des enjeux de conflit et des menaces, incitant et/ou entravant l’engagement politique, sont également identifiés. La deuxième partie se réfère au présent et déplace successivement l'attention d'une perspective macro-sociologique vers la description et l'analyse ethnographique des processus de mobilisation politique locale. L'ouverture des partis et des institutions aux revendications et aux pratiques de la société civile revendiquant sa participation et son émancipation politique est identifiée comme un important facteur externe, structurel. De même, la pacification ou la perpétuation du conflit de classe entre les communistes et les sociaux-démocrates après 1945 affecte fortement les cultures politiques des deux villes. Le recours à des mesures policières ou juridiques répressives contre des manifestants ou des squatters a également un impact important sur le potentiel de mobilisation, ainsi que l'existence ou non d’espaces contre-culturels de repli, des loyers abordables et des groupes professionnels de la nouvelle classe moyenne. Les facteurs internes sont condensés dans le concept de « culture de contestation gauche-libertaire ». Des « brokers » servent de médiateurs entre différents intérêts et groupes sociaux et permettent ainsi la circulation de compétences et de ressources spécifiques. Des cadres d’interprétation efficaces et des identités collectives partagées mettent en avant des causes, objectifs et stratégies communs et créent ainsi de nouvelles opportunités d'action. L'emploi des émotions, la référence aux luttes passées et la croyance en la capacité de façonner ses propres conditions de vie, perpétuent et renouvellent les protestations politiques. La thèse centrale de l'ouvrage affirme donc que les protestations politiques et urbaines n’émergent ni ex nihilo, ni spontanément, mais s'inscrivent dans le prolongement d’expériences d’engagement précédentes et s'appuient sur les infrastructures matérielles et immatérielles existantes. Depuis les années 1970, on peut retracer une série de luttes sociales relativement réussies à Hambourg, qui ont contribué à la tradition et à la consolidation d'une culture de contestation gauche-libertaire. On peut observer une culture politique de négociation, de compromis et de coopération entre les forces antagonistes à l'intérieur et à l'extérieur des milieux gauches-libertaires et des institutions. Marseille, au cours de la même période, est beaucoup plus marquée par des discontinuités et des ruptures. La concurrence entre l’état-nation et les collectivités locales, entre les partis communiste et socialiste, entre les bénéficiaires et les exclus du système Defferre, fait constamment obstacle à la convergence des luttes et à la consolidation d’une culture protestataire commune. Des enjeux politiques ici se structurent plutôt à travers une culture de conflit et de démarcation, c'est-à-dire de la non rencontre, la non-confrontation et de la non-négociation d'intérêts et de points de vue divergents.fre
dcterms.accessRightsopen access
dcterms.alternativeVilles Transformées, Villes Contestées. Regards croisés sur des luttes gauches-libertaires à Marseille et à Hambourgfre
dcterms.creatorKerste, Ben
dcterms.dateAccepted2018-12-17
dcterms.extent309 Seiten

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